Raison d'être

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- redonner du sens à nos vies professionnelles : pour que les activités qui nous nourrissent en profondeur (au sens « qui nous font du bien ») deviennent aussi des activités qui nous nourrissent matériellement (et sortir du modèle « job alimentaire sous pression, en contradiction avec nos valeurs et en perte de sens, menant au burn out »).

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- se positionner comme acteur économique dans le mouvement de la transition (vers une résilience élevée, vers une sortie de la dépendance au pétrole et de l’exploitation des ressources naturelles, considérer l’humain comme un des éléments de la nature) et vers « l’économie régénératrice » (c'est-à-dire augmenter la biodiversité, arrêter complètement d'utiliser des produits toxiques, employer des matières premières locales, avoir zéro déchet ultime). Nous sommes en chemin dans cette direction.

 

- héberger de nouveaux emplois (principaux ou complémentaires, comme salariés ou comme indépendants). Cette coopérative permet à des porteurs de projets de créer leur emploi alors qu'ils n'auraient pas fait le pas de se lancer comme indépendant (solitude, poids des responsabilités, manque de compétences dans les fonctions connexes, risques financiers, accès à l’emprunt difficile, …)

 

- (re)créer des liens sociaux de proximité dans le monde professionnel, redonner sa place à l'authenticité, réapprendre à nous faire confiance, à compter les uns sur les autres, à demander, recevoir et offrir de l’aide, à écouter nos ressentis, nos besoins, nos limites.

 

- créer un nouveau modèle économique, entre le statut d’ »entrepreneur-indépendant isolé, multicasquettes » et celui de « salarié qui vend son temps de travail à une entreprise structurée en plusieurs services complémentaires au profit d’actionnaires ». Il s’agit d’un projet-pilote.

 

 

Les activités

 

Les Grands Arbres est une société coopérative à responsabilité limitée à finalité sociale en cours de constitution. Elle permet(tra) à des porteurs de projets de créer leur emploi dans une structure juridique.

 

 

Organisation

 

Dans notre coopérative, les entrepreneurs sont à la fois responsables et acteurs de leur-s projet-s, à l’écoute de leurs besoins et contraintes et ils peuvent demander de l’aide aux autres membres en cas de besoin, en restant juste chacun avec soi-même (dans la demande comme dans l’offre). Nous nous soutenons mutuellement et déléguons à certains d'entre nous une partie des fonctions connexes (secrétariat, comptabilité, communication, etc). Nous partageons des locaux, du matériel, des ressources, contribuons à une "caisse de solidarité", ... Certains projets sont portés par plusieurs membres. Nos échanges de services sont comptabilisés comme dans un SEL (Service d’Échanges Local). Nous fonctionnons selon le principe des intelligences collectives et de la gouvernance partagée1, dans le respect de soi, des autres et de la terre (comme les initiatives de transition). Cela demande un apprentissage d’une nouvelle attitude relationnelle, dans l’authenticité, la responsabilité, le non-jugement, la bienveillance, etc.

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La coopérative est constituée de plusieurs groupes de travail thématiques et/ou géographiques plus ou moins interconnectés. L’un d’eux a pour mission de coordonner l’ensemble. Certains groupes sont transversaux. Ce type de gouvernance s’inspire de l’Université du Nous et du mouvement de la Transition.

 

Nous encourageons nos membres, afin de garantir le bon fonctionnement de leurs activités et celui de la structure, à écouter leurs intuitions et leurs rythmes, pour être à leur juste place, travailler en accord avec leurs valeurs et celles des Grands Arbres, et ainsi construire leurs activités sur ces bases.

 

Pour éviter de devoir chacun.e acquérir toutes les compétences indispensables à un chef d’entreprise, nous nous partageons les rôles et les missions. Néanmoins, chaque porteur de projet est responsable de celui-ci. Il importe donc qu’il soit capable de comprendre son plan financier et ses contraintes, de communiquer avec ses clients. Il doit être compétent dans son métier de base, passionné, enthousiaste et motivé. Son projet doit être cohérent, étudié et construit. Il est possible d’accueillir dans la coopérative un porteur de projet qui ne remplit pas toutes ces conditions si celui-ci est conscient.e de ses limites et est prêt à acquérir de nouvelles compétences ou se faire aider par d’autres.

 

La coopérative peut aussi accueillir en son sein des membres qui ne sont pas porteurs d’un projet, mais qui collaborent à la réalisation d’un ou de plusieurs projets existants. Ceux-ci ont une place tout aussi essentielle dans la vie de l’écosystème.

 

Nos membres s’engagent à garder la confidentialité sur les projets qui nous sont présentés et sur leurs aspects financiers, à conserver les informations nécessaires au bon fonctionnement de la coopérative pendant la durée appropriée. Ces données ne pourront être transmises à aucun tiers sans l’accord du membre concerné.

 

 

Rôles

 

- fondatrices

- coopérateurs (actionnaires)

- administrateurs

- porteurs de projets

- porteurs de projets en phase de chrysalides

- collaborateurs

 

- cercle « sève » : coordination - communication interne - cohésion interne

- cercle « portail » : accueil des nouveaux – membrane cellulaire

- cercle « oseille » : finances - comptabilité

- cercle « échos » : communication vers l’extérieur

- cercle « cigogne » : logistique

- cercle « cœur » : soutien - gardien du cœur  ???

- cercle « écorce » : protection

 

 

Les fondatrices

 

Bernadette Leemans, Emmanuelle Lagasse, Nathalie Thunus, Stefania Pastecchia 

Des femmes de plus de 40 ans, porteuses de valeurs communes, aux compétences et aux besoins complémentaires.

 

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Contact

 

Bernadette Leemans

lesgrandsarbres@lesfougeres.be - 0498 54 33 81

Site (en construction) : https://herve-en-transition.wixsite.com/lesgrandsarbres

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1 Il s’agit d’un modèle intermédiaire entre la gouvernance verticale (hiérarchique) et la gouvernance horizontale (où tout le monde décide de tout). Dans la gouvernance partagée, le pouvoir est délégué à des groupes de travail qui analysent les besoins et contraintes des différents intervenants et font une proposition qui sera améliorée jusqu’à ce qu’elle ne suscite plus d’objection. Ces groupes sont souverains et les autres leur font confiance.